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je m'appelle jennifer leroi veuve française âgé de 66ans. n'ayant aucun héritier, depuis la mort de mon époux,
Par jenniferleroi, le 16.02.2018
je sais pas qui tu es pour juger un voyage où tu étais pas, mais cette histoire n'est pas une découverte de la
Par moi même, le 14.08.2017
tu es insupportables à lire ; il manque beaucoup de ponctuation ...de plus tu es comme beaucoup de jeunots qui
Par Cave Jacky, le 05.08.2017
t'as l'air de mieux t'y connaitre que moi en costard. tu peux faire ce que tu veux, broder des trucs, avoir de
Par ulysserepart, le 05.09.2012
euh excuse mois , tu dis faux , mais ou crois tu que les ''grandes marques '' se procure leur costard a 600 €
Par Akli, le 05.09.2012
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Date de création : 18.07.2010
Dernière mise à jour :
12.07.2011
87 articles
Les lueurs de Phnom Penh se font sentir au loin. Le van qui nous emmène s'engouffre dans les rues de cette ville qui sent pour moi en tout cas le bout du monde. La ville où on va pas en vacances mais où on se pose en hélico pour sauver un orphelinat des bombes ou d'un massacre. La vieille Indochine nourrit en moi tout un univers digne d'Apocalypse Now. Mais la sonorité du nom de cette ville, la douceur exotique du bord du Mékong font qu'on se sent dans un autre univers. L'énergie qui se dégage de ce pays est de loin plus tranquille que celle du bouillonnant Vietnam. Ici tout semble calme comme après la tempête.
Le van nous dépose dans un hostel mais je ne resterai pas là, j'ai chopé l'adresse de l'hostel d'Eric et je monte dans un moto taxi qui m'emmène un peu plus au nord dans la rue 214 où se trouve l'hôtel Spring Guest house.
On arrive à l'hostel. Eric n'est pas là, sûrement déjà de sorti, de toutes façons n'ayant pas vu sa moto russe à l'entrée je ne m'étais pas fait d'illusions. Je dépose mes affaires, me relaxe un peu dans cette chambre toute blanche. Le quartier n'est pas très animé, mais le prix est correct et où je ne reste pas longtemps, je viens de voir sur internet qu'Eric me donne rendez vous à 19h30 au FCC, un bar réputé de la ville sur le quai Sisowath que n'importe quelle moto taxi connaît. Alors je repars sur ce drôle d'engin, comme une remorque avec des fauteuils soudés derrière la moto dont il manque pour le coup la roue arrière. Je demande au chauffeur de s'arrêter au prochain distributeur de billets et de m'emmener à ce fameux FCC.
La route que l'on prend me fait voir à la tombée de la nuit quelques aspects de Phnom Penh. J'ai l'impression d'entrer dans une ville au parfum colonial et aux fragrances du riche passé khmer. Je vois le dôme du palais royal tout en or, ou cet autre palais avec un toit à l'architecture typique cambodgienne et que l'on voit dans les temples d'Angkor. Ici une grande place où les jets d'eau jaillissent dans un lumière violette. Sans savoir pourquoi je me sens bien dans cette ville. La moto file dans ces rues inconnues mais qui me seront des plus familières dans quelques jours.
Arrivé au distributeur, je retire l'équivalent de 200 dollars qui me sont servis en dollars. Non !! que vais je faire de tous ces dollars dans un pays où on paye en riel et dont la liasse de billets de 20
va m'empêcher de payer quoique se soit et qu'il va me falloir tout changer. J'en parle au chauffeur qui me dit qu'il accepte les dollars. Un peu qu'il accepte pour lui c'est plus avantageux mais il a pas l'air de connaître un autre endroit pour que je puisse tirer de la monnaie locale. Comme si les riels ça n'existait pas. Tant pis, peut être que là où je vais je pourrais payer des verres en dollars !!
La moto m'arrête devant le FCC, je suis un peu en retard et j'ai hâte de revoir la tête d'Eric après tout ce temps où on est devenu un peu plus aventurier à traverser une partie de l'Asie du Sud Est. Je monte les marches 4 à 4 et débouche dans une grande salle au décor colonial, où une clientèle à l'allure aisé se prend l'apéro.
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Au loin avec sa chemise du samedi soir, Eric m'adresse un signe et je le rejoins lui et deux bières qui n'attendent qu'à être bues pour célébrer nos retrouvailles. Nos cheveux ont poussé, le teint est plus bronzé et le regard plus éthéré. On s'installe sur le balcon là où on s'accoude à la rambarde pour voir le Mékong couler juste en face de nous. Le FCC signifie le Foreign Correspondance Club, c'est à dire là où pendant la guerre les journalistes étrangers se réunissaient. Le lieu a gardé l'allure d'époque et les étrangers qui boivent leur verre dans ces fauteuils en rotin et leurs habits en lin ont l'air de descendants coloniaux. La vie aisée entre occidentaux tandis qu'en bas le cambodgien tente de survivre dans cette ville asiatique où on gagne trois fois rien. Je suis par chance de ma naissance du bon côté de la rambarde à boire cette bière et raconter mon monde tandis qu'Eric me raconte le sien. On se raconte comme deux vieux motards nos délires à deux roues et on se rend compte qu'on a vécu les même sensations, le fait de devoir rouler pour arriver avant la nuit, les routes qui n'en étaient plus, nos chutes etc… Eric me dit qu'il a traversé le nord du Vietnam, le Laos et le Cambodge et qu'il part demain pour la Thaïlande. Plus de 4000km sur sa Minsk. Une vraie histoire d'amour et il pense même à la garder et l'envoyer par cargo en France. Faudra juste qu'elle passe les mines ce qu'on doute fort. Mais comment abandonner une si bonne compagne de route ? En comparant nos routes, on s'aperçoit qu'on était à Dien Bien Phu le même jour où à un jour prêt. En gros le soir où je suis arrivé, était le jour où il en était parti. Ca aurait été bien bizarre de se voir par hasard sur nos bécanes ce jour là, moi après 400km et lui au devant de plus de 3000 !! Alors on parle et on se reprend une bière. Il me dit qu'un jour il s'est pris un tas de sable en roulant et que lui et l'amie qui était à l'arrière se sont crashé. Faut dire que les tas de sable surgissent parfois en plein milieu d'un virage si ce n'est un trou où toute sorte de travaux. Une chance que se fut un tas de sable et pas un tas de cailloux. Mais les chutes font parties des histoires à moto.
Notre bière et nos histoires finies on décide d'aller profiter un peu de la night life de la capitale. On y va avec sa célèbre Minsk qui fait son bruit d'aventure. Moto très nerveuse en première et deuxième mais toute tranquille et mémère en 3ème et au delà. A chaque démarrage on se cramponne et dans une pétarade on défile dans les rues de Phnom Penh.

Eric est là depuis 5 jours et lui le citadin connaît déjà son sujet. Il tourne dans les rues, nous emmène dans une boite où on voit tout un tas de jeunes filles en jolie robes scintillantes mais incapable de dire qui est professionnelle et qui ne l'est pas. En tout cas ce bar bouge bien mais on le quitte pour se rendre dans l'une des boites les plus connues de la ville. Le Heart of Darkness.Pareil qui est qui dans cette boite ? beaucoup d'européens qui font les beaux devant quelques cambodgiennes qui boivent un coup à leur frais avant sûrement d'aller en tirer un. C'est le mal avec ce genre de pays les filles sont prêtes à tout pour se sortir de leur misère alors la plupart même sans être professionnelles profitent du touriste. Je pense que pour la plupart la seule façon de faire la différence pour certaines se voit le lendemain matin si elles vous donnent la note ou si elles vous donnent leur numéro ou juste un bisou d'adieu. La piste de dance est remplie de ces danseuses aguicheuses et aguichées. On rencontre un français qui nous raconte qu'un matin après avoir passé la nuit avec l'une d'elle pensant qu'ils étaient amis-amants, la fille lui tend le téléphone où une femme lui demande de payer 20 ou 40 dollars car la fille travaillait. Pour lui ce fut l'hallu !! L'endroit est sympa mais ce qui s'y passe a un fond un peu glauque.
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On danse un peu et Eric rencontre une charmante jeune demoiselle qui ne parle pas un mot d'anglais et qui était toute seule l'air de s'ennuyer en dansant dans son coin. Eric engage la conversation et je ne les vois plus de l'heure, seulement au loin dansant un peu sur la piste ou tentant de communiquer par quelques savants subterfuges. Eric lit l'innocence dans ses yeux et est persuadé qu'elle est juste là pour passer un samedi soir en boite. Il tombera des nues quand il apprendra qu'elle travaille mais qu'elle débute et que c'est sa seule façon de pouvoir avoir suffisamment d'argent pour élever sa fille restée à la campagne tandis que elle, découvre la ville et ses trottoirs (ou plutôt ses bars de nuits). On rentre à l'hôtel moi fatigué et heureux de rentrer, et lui dégoûté.
Le lendemain matin on marche un peu dans la ville pour trouver l'endroit où prendre notre petit déjeuner. La ville tout en étant une grande ville reste agréable. On trouve aussi bien des endroits chics pour déjeuner que le petit bouiboui. On se finit sur une terrasse qui a l'air pas mal et on parle un peu de cette dernière soirée, de ces filles, de la vie quoi ! Il me dit qu'il ne partira pas aujourd'hui comme il avait prévu mais qu'il restera un jour de plus car comme je suis là autant en profiter aussi et aussi qu'il aimerait bien revoir cette fille pour en connaître un peu plus et surtout pour l'aider. Cette fille, de ce qu'avait compris Eric, n'avait pas encore eu de client, elle commençait et n'avait pas l'air d'être là par choix comme beaucoup mais par nécessité d'élever un enfant. Elle vient de la campagne, elle ne sait ni lire, ni écrire, pas même son prénom et elle est suffisamment jolie pour être la proie parfaite pour le monde obscur du proxénétisme. Elle vit ici à Phnom Penh dans une chambre qu'elle partage avec d'autres filles pour une bouchée de pain. Il a comprit tout ça sans parler la même langue !! Eric est bouleversé et a envie de la sauver. Je lui dis que c'est tout le Cambodge qu'il devra sauver si il se met à regarder chaque fille qui dansent dans les boites de nuit. Il s'en fout, c'est elle sa mission et il veut faire son possible pour la sortir de là. Ca arrive parfois quand on voyage et le Cambodge est propice à cela. Un jour, dégoûté du fossé qui existe entre notre richesse occidentale et la pauvreté que l'on voit en voyageant, on est happée par une mystérieuse mission spirituelle. Pour les filles c'est sauver les enfants d'un orphelinat et pour les gars, du moins ce gars, les filles de la prostitution. Pour qu'elle s'en sorte, il lui faut trouver un autre boulot, pour cet autre boulot il lui faut au moins savoir lire et écrire, donc avant de la sauver de ce monde, il faudra l'éduquer tandis qu'elle continuera en attendant ce plus vieux métier du monde.
Le mieux serait de monter une association avec éducation gratuite. Mais pour Eric c'est elle qui doit être sauver, pour ne pas tomber sur ces stupides touristes et bourrins qui ne verrait en elle qu'une %£§/ alors que c'est une jeune maman illettrée qui veut juste élever sa fille. C'est décidé ce soir on retourne dans cette boite et on trouvera un moyen de prendre plus de renseignements et de la sortir de là. Vaine illusion, ou utopie du voyageur qui pense qu'en traversant le monde il peut aussi le sauver. Alors espérons….
Le soir on se refait la même. On commence tranquillement au FCC pour admirer le coucher de soleil sur le fleuve, puis on se fait quelques bars qui donnent sur la jetée et qui font partie de la zone huppée et animée de la ville. Tous ces bars dans des bâtisses aux allures coloniales qui font la belle devanture de Phnom Penh face au Mékong et qui cache derrière les bars aux lueurs roses, les rues plus modestes, les marchés de rues et tout le folklore asiatique.
Accoudé à la rambarde du FCC on peut voir comme une promenade des anglais bien pavée où des mats portent tous les drapeaux du monde et qui flottent au dessus des motorbikes qui se croisent de concert à longueur de journée dans la rue, là juste sous nos yeux tandis qu'on sirote notre "Angkor" beer.

On profite de l'happy hour ou les boissons sont à moitié prix. La veille on s'est aperçu que l'happy hour était effectif au moment de payer et pas au moment de la commande; Explications : hier en commandant pendant l'heure de l'happy hour et en payant après, on a du payer plein pot. Donc là comme l'happy hour va bientôt toucher à sa fin on insiste bien pour payer au moment de la commande pour pas que bizarrement les serveurs se fassent de plus en plus rares au moment de payer et qu'ils apparaissent comme par magie une fois l'happy hour finie. Ici à noter bizarrement au Cambodge, tout se paye en dollars. Ce qui explique que le distributeur m'ait donné des billets verts. Ca me rassure pour écouler mes billets.
On décide d'aller manger un bout dans le coin non sans jeter un coup d'œil aux terrasses des bars aux lueurs roses où on voit ce jeu tout de même de séduction entre occidentaux pas forcément très beaux et ces jolies asiatiques pas forcément très séduite et qui typent thaïlandaises et qui sont très lascivement vêtues.
On décide de faire une bonne action et d'aller manger dans un restaurant qui aide les enfants des rues en leur apprenant les métiers de la restauration. Le Friends dans la rue 174, deux rues derrière le FCC. Ce restaurant en question, paraît il sert une très bonne cuisine et permet à ces jeunes de travailler. Et on y mangea très bien. On y rencontra un français qui passait quelques jours de vacances dans le coin. Avec Eric ils parlent du S21, un lieu de torture ici dans la capitale et des ossements qui témoignent du massacre de la population par les khmers rouges. Eric et lui l'ont vu et me disent que c'est l'incontournable du Cambodge pour ce qui est du témoignage de l'horreur passée et que c'est assez impressionnant. Je prends note et irait un prochain jour.
La nuit avançant on se retrouve comme par enchantement dans cette fameuse boite de nuit, où on cherche en vain notre fameuse brebis égarée. Elle n'est pas là, on se boit un verre en attendant et au loin un groupe de jeunes filles nous regardent en rigolant. Fort à parier que c'est un groupe de copines qui est ici pour s'amuser mais la façon dont une me regarde est un peu trop insistant pour que ce soit vrai. Au bout d'un moment une fille vient me parler dans un parfait anglais pour faire connaissance et me dire que sa copine est trop timide pour venir me parler mais aimerait faire ma connaissance. Bien sûr !! Je n'en crois pas un mot, et le fait savoir à cette jeune demoiselle. Je pense surtout que c'est son business. Son amie dément et m'assure que c'est en tout bien tout honneur. Après tout, pourquoi pas la croire. Pendant ce temps Eric a retrouvé sa petite protégée mais n'arrive toujours pas à communiquer avec elle. Je le mets en relation avec celle qui vient de me parler pour faire l'interprète. Cette fille qui traduit du cambodgien à l'anglais et vice versa vit avec un australien qui est là a ses côtés et est suffisamment aimable pour être honnête, je crois donc que sa copine à qui je plait et qui très jolie aussi ne soit pas en plein boulot. J'irais lui parler plus tard si elle me regarde toujours autant. A côté de moi une jeune fille est installée et sa copine ou sa sœur tente de me la mettre dans les bras. Cette fois trop gros pour être honnête. Alors flairant le coup je demande à combien est la nuit histoire de, m'amusant à brader le prix pour voir jusqu'à combien se vend le corps d'une femme ici. Si j'avais été de ceux qui n'ont pas de scrupules j'aurais eu cette jeune fille plus adolescente qu'adulte même si on m'assurait quelle avait 18 ans pour 20 dollars soient 15 euros. C'est marrant de voir comment son amie ou sa sœur bradait son amie ou sa sœur. 15 euros ce sont deux verres dans un bar de Madrid ou d'ailleurs. Tandis qu'Eric tente de communiquer par un langage secret à sa jeune maman khmer, je décide de parler à cette jeune fille qui reste blottie sur elle même sur ce fauteuil et qui ne va pas vraiment chasser comme elle devrait le faire. Je pense même qu'elle et sa sœur font ça à leur compte sans passer par un réseau intermédiaire. Après tout, pourquoi pas. Sauf que je sens que la jeune fille n'est pas là par son propre choix et qu'elle a envie de tout sauf d'être là. Elle parle pas vraiment anglais et moi pas vraiment cambodgien mais sur des phrases simples on se comprend. Une fois lui avoir dit que je ne paierais rien et que je ne ferais que parler avec elle, je décide d'explorer sa véritable motivation. Elle doit avoir tout juste 18 ans, un très joli visage, et encore l'innocence dans le regard. Peut être même ne l'a t'elle jamais fait. Elle ne bouge pas de sa chaise et est d'une timidité étonnante si elle est vraiment du métier. Alors parfois je lui montre des gars qui passent, passablement bourré (donc facile) ou passablement lover et à chaque fois elle me fait non de la tête d'une moue dégoûtée. Pas de doute, elle ne travaille pas, elle suit juste sa copine pour tenter de se faire un peu d'argent en draguant les touristes et plus si affinité ou si elle travaille, elle entre tout juste dans l'horreur de la situation. Elle semble fatiguée et presque perdue dans cette boite. Je lui dis qu'elle ferait mieux de rentrer et de pas perdre son temps à faire ce qu'elle fait. Mais elle me dit qu'elle n'est pas fatiguée et s'anime comme par magie et de temps en temps quand la musique lui plait me fait signe comme pour aller danser. Je lui dis de rentrer et la laisse elle et sa drôle de sœur ou de copine qui pour le coup à le style beaucoup plus entreprenant et semble avoir moins d'états d'âme, enfin en apparence bien sûr. Tragique destin que ces filles qui ont perdu une partie de leur âme séduite et délaissée par le dieu argent. Je regarde au bars ces voyageurs qui ont tous bien bu tous avec des filles dans leur bras et qui pensent certainement vivre la vie, mais qui ne font qu'entretenir ce lugubre système. Je vois même cette fille, très jolie qui la veille était la copine de l'un et qui se soir est la copine de l'autre. Je recroise le regard de cette cambodgienne qui me jette des petits regards depuis le début de la soirée. Eric est toujours en grande discussion. Mais de quoi peut il bien parler. Je vais parler à cette fameuse fille et on fait connaissance. Elle et ses copines sont juste de sortie et on discute un peu, on danse même sur la piste où je retrouve Eric dansant lui aussi. Bref je danse avec une très jolie cambodgienne, étudiante et qui me dit qu'elle doit rentrer dans pas longtemps car demain elle doit partir dans une autre ville pour voir sa famille ou pour travailler. Bref cette phrase suffit à me dire qu'elle est là pour juste s'amuser et draguer un peu comme n'importe qu'elle fille dans n'importe qu'elle boite du monde (hors d'Asie). Après avoir parlé encore un peu, avec Eric on décide de rentrer, il me demande ce qu'il en est de cette jolie demoiselle, je lui dis que j'ai du avoir la chance de tomber sur la seule jolie fille qui était là de son plein gré et pour s'amuser. Quant à lui, il me dit qu'il a donné rendez vous à sa brebis demain matin à l'hôtel pour lui laisser ses coordonnées et s'arranger avec l'hôtel pour qu'elle aille à l'école et que lui paye les cours (oui car les cours sont en plus payant). Eric part demain et il tient à faire son maximum pour cette fille.
Le lendemain en me levant, Eric n'est pas là mais je tombe sur l'australien de la veille. On part prendre le petit déjeuner ensemble. Il me parle un peu de sa vie, de comment après une vie qui a volé en éclat en Australie il se retrouve à vivre avec une cambodgienne ici. Il a l'air heureux. Il en profite pour me donner des infos pour la prochaine ville où je vais pour trouver où dormir et où manger dans un endroit sympa, il en profite aussi pour me donner des infos sur comment aller en Australie et les formalités à remplir, future destination dont je devrais me préoccuper dans les mois à venir et qui n'est pas un simple voyage, c'est juste traverser l'océan pour aller sur un nouveau continent totalement inconnu. Mon plan est d'aller à Bangkok et de là prendre un vol pour Sydney ou ailleurs. Bref aucun plan, je sais même pas si avec juste un billet aller on peut entrer dans le pays. Il me file le site de l'ambassade australienne. On retourne à l'hôtel et je vois Eric et Srey Neng qui sont là. Il a du partir la chercher sans doute. Ils sont à la réception et Eric semble bien fatigué de tout ça. Il tente de s'arranger avec les gars de l'hôtel pour que Srey viennent ici pour récupérer l'argent qu'il enverrait et que les gars de l'hôtel s'arrange avec elle pour qu'elle aille bien en cours et s'en sorte par un autre moyen. Eric à l'air exténué car j'ai l'impression qu'il est le seul à se battre. Les gars de l'hôtel sont d'accord pour aider mais semblent résigné à ce que rien ne change quant à elle, elle a juste l'air paumé et il y a fort à parier qu'elle ne voit jamais la devanture d'une école et reste dans ce milieu de prostitution qui l'a happée et ne la lâchera sans doute pas comme ça. Eric le sent et Eric aime beaucoup Srey. Avec tout ce qu'ils ont parlé il ne supportent plus l'idée qu'elle retourne là dedans surtout qu'elle ne fait que commencer et n'a pas encore été salie par le métier. Le deal semble clos, Eric écrira à l'hôtel pour savoir ce qu'il en est, comment s'arranger et il reconduit Srey là où il l'a trouvé. De retour à l'hôtel il plie bagage, fixe le tout sur l'arrière de sa Minsk, il me rappelle les grands départs à moto du matin. Il est déjà tard, il pourrait presque partir demain mais je sens qu'il a hâte d'être seul sur la route et de se vider la tête de tout ça juste à penser d'arriver quelques part avant la nuit et de profiter des routes ensoleillées. Sa prochaine destination était à pas moins de 6heures de moto de là et lui dit qu'il est peut être un peu tard pour partir mais c'est le moment pour lui de prendre la route. Nos chemins se séparent de nouveau. Il part pour Siem Reap puis de là il ira sur Bangkok et traversera la Thaïlande. Moi il me reste tout le pays à découvrir. On ne risque pas de se voir de si tôt. Notre prochain endroit terrestre où on risque de se retrouver serait l'Amérique du sud. Alors on se donne rendez vous là bas comme si c'était la porte à côté, après tout le courant de nos vies nous y emmèneront dans les prochains mois. Reste à savoir si on y sera au même moment. Pendant qu'Eric finit de mettre ses sacs sur le porte bagage, et après avoir parlé sur où aller avec les gars de la réception, je décide de partir le midi même pour le sud et les plages de Sihanoukville. Destination coup de tête et qui fera que dans une heure je plierais bagage moi aussi et que dans 5 heures je serais ailleurs, sur les plages du golfe du Siam.
Eric est prêt et fait vrombir sa moto. Les motos taxi le regardent envieux de son engin. Eric blague avec eux en leur proposant un tour pour deux dollars. Ils rient, ils sont pris à leur propre jeu et ne savent presque pas comment réagir. Eric boucle son casque, chausse ses lunettes, ôte la béquille. On se salut une dernière fois, on se donne rendez vous sur les terres de feu d'un prochain continent lointain en se promettant de se raconter une nouvelle fois toutes ces routes qui nous y emmèneront et de voir comment on a évolué. Comme si on se donnait rendez vous dans 10 ans alors que c'est juste dans quelques mois. Les voyages ne forme pas vraiment la jeunesse mais l'expérience. D'ici là on aura sûrement grandi.
Mi fatigués des nuits de Phnom Penh et mi enjoués de continuer l'aventure ailleurs et de reprendre la route, on se dit au revoir sans être triste. Juste le son de la Minsk sonne la suite de l'aventure. Dernier signe de la main avant de tourner au coin de la rue et de disparaître. Il ne reste plus que le bruit du moteur qui s'épuise au loin en guise de souvenir puis le bruit de Phnom Penh reprend ses droits.
Vers quelle aventure s'en va t'il. Il doit traverser le reste de l'Asie du Sud Est pour se rendre à Singapour, traverser une partie de l'Indonésie en bateau, gagner la Nouvelle Zélande où un cargo l'attend le 25 mai à Oakland pour traverser le Pacifique pendant 19 jours. Il a son billet depuis un an et il n'a pas l'intention de louper ce rendez vous. Puis après le Panama, la Colombie et le Brésil il rentrera sur Lyon. On suit plus ou moins le même chemin et là il prend de l'avance. Jusque là et jusqu'au Brésil si tout se passe bien il aura réussi à tourner autour du monde sans jamais prendre le moindre avion. Le laissant rouler vers toute cette aventure fonçant à travers l'Asie à 50 km/h pour arriver à temps à son bateau, je monte finir mon sac et me jeter dans un bus qui lui roulera vers les plages du sud et qui débarquera quelques part dans ma nouvelle aventure à Sihanoukville.
Alors les retrouvailles avec Eric !comme ça vous avez pu comparer vos raids en deux roues. Je pense que pour lui hors mis les surprises de la route il devait avoir comme toi la route qui se transformait en piste .L’Asie est attirante et les occidentaux aisés viennent chercher un peu d’exotisme certains pour rompre une vie monotone de l’ouest peut-être? Cet exotisme ils en profitent avec leur argent pour leur plaisir,alors que ces malheureuses c’est par nécessité pour élever un gosse ou encore faire vivre leur famille ;c’est une question de survie.holaTu es insupportables à lire ; il manque beaucoup de ponctuation ...De plus tu es comme beaucoup de jeunots qui découvrent la prostitution , il y a de quoi rire !Tu ne nous à pas parler du nom de la petite avec qui tu as passer la nuit ! Elle s'appelle tous Srey ...Srey veux dire fille , et donc la petite que tu parles est de la famille Neng ...Bon alors les gens comme toi qui passe qui font les innocents , il y en a eu pas mal...Pourquoi es tu tombés sur des putes ...Quand on ne les cherches pas on ne se retrouve pas avec en soirée ...Enfin des gars comme toi qui joue les faux culs sur les prostituées on connait ...Reste en france t'auras les putes sur les boulevards , mais çà coute plus cher ...bon voyage mon ami !
Je sais pas qui tu es pour juger un voyage où tu étais pas, mais cette histoire n'est pas une découverte de la prostitution sud asiatique mais l'histoire d'un mec qui a voulu en aider une à s'en sortir. Et si tu connaissais si bien la prostitution à phnom penh tu saurais que dans ce bar branché de la ville où sortent pas mal de backpacker (et dans quasiments tous les bars) des filles sont là pour avoir un peu d'argent des touristes avec cette activité. Après que tu interprètes ce que j'écris à ta sauce, ça te regarde, mais moi je sais ce qui s'est passé et pas toi !! et parler à une prostitué pour en savoir un peu plus sur son histoire n'a rien de faux *** tout comme rentrer se coucher tout seul en les laissant dans le bar car je ne mange pas de ce pain là. Tout le monde ne pense pas comme toi, désolé !Ecrire un commentaire